Depuis le temps que j’avais envie d’une robe longue (Quelle fille n’a pas sa robe longue à Tahiti ???). La voici enfin terminée !
[C’est aussi le premier vêtement vert (même partiellement) qui arrive dans un des placards de la maison (la preuve que c’était vraiment difficile de trouver le turquoise idéal) ! Un psy pourra noter une overdose de vert durant ma jeunesse…]
Pour le haut, je repars sur mon précédent patron (peu satisfaisant sur certains points, ce qui explique pourquoi le haut en question n’est toujours pas terminé), en apportant donc quelques améliorations permettant d’arriver à cette fameuse chose verte.
Il est entièrement doublé. (D’ailleurs la robe entière pouvait être réversible, à condition de choisir un joli jupon et de ne pas laisser quelques horribles coutures apparentes, bref, à 2 ou 3 détails prêts, cette robe aurait pu être turquoise devant et verte derrière).
Pour la jupe, je repars sur le principe du cercle comme celui utilisé ici. Je fais mes petits calculs et me voila lancée dans la réalisation d’un quart de cercle... de presque 2 mètres de rayon... C’est là que tout se corse... Forcément il faut de la place, du matériel, de la patience. Je tiens enfin mon patron ‘devant’ (la jupe n’est pas symétrique, mais en bonne paresseuse que je suis, j’ai prévue de faire le patron du dos dans celui du devant). Cette moitié me semble juste GI-GAN-TES-QUE... Finalement je me contenterai d’un huitième de cercle. Et c’est reparti pour les calculs et le patron...
Pointure de la chaussure, verte - 20
Un huitième de cercle, c’est toujours très grand. Et mes tissus sont très courts (90 cm de large). Seconde difficulté. Une couture, par-ci, une couture pas là, et je tiens mes 4 pièces (le tissus surnommé ici de façon très originale ‘Cocotiers, Hibiscus et Vahinés’ est très transparent, pour une tenue décente il faut donc accompagner les Vahinés d’un - tout petit - jupon aux mêmes dimensions...)
Dans un excès de ‘j’en-ai-assez-il-faut-que-je-termine’ (il faut également reconnaître que cette robe conviendra bien mieux ici qu’ailleurs…), je commets l’énorme boulette : écrire au crayon sur le tissus. Ça ne se voit presque pas...
Fermeture éclair invisible, pas du tout invisible (pour le haut tout du moins). Mais j’étais prévenue, sur des vêtements très ajustés, elle peut montrer ses limites. Et pour être ajustée, elle est ajustée ma robe…. C’est un sport rien que de remonter cette fermeture. Pour les prochainement fois, il me faudra un fidèle serviteur, à moins d’y laisser un peu de peau (ou d’y perdre carrément la fermeture éclair). Me voici condamnée à garder mon bras droit bien plaqué le long de mon corps ou à assumer ma passion pour la couture. Je penche pour la seconde option.
A cette longueur, l'ourlet devient rapidement ma troisième difficulté.
Photos portée = 4ème difficulté. Il faudra attendra le retour d’une personne habilitée à manier l'appareil photo pour un shooting exceptionnel, oui exceptionnel, parce que ma robe longue, elle me plaît vraiment (même si monsieur Coco Balice ne partage pas du tout, du tout… le même avis, sur le shooting et sur la robe)
Côté technique
Patron : home-made.
Tissus : coton vert, ‘Cocotiers, Hibiscus et Vahinés’ – Tahiti Distribution ; popeline blanche – Tamanu Création